Les matériaux biosourcés, auparavant employés dans l’habitat, ont laissés place à d’autres matériaux comme le verre, le fer ou le béton désormais omniprésents. Pourtant les matériaux biosourcés tels que la terre crue, la pierre sèche, la paille, le chanvre, le bois … ou autres présentent de grandes qualités environnementales et constructives. En effet, leur empreinte environnementale est plus faible, notamment en phase de fabrication (Analyse du Cycle de Vie – ACV) et certains matériaux, comme le bois, permettent même de stocker des gaz à effet de serre. Les matériaux biosourcés peuvent être utilisés comme isolants mais aussi comme structures porteuses (des immeubles de plusieurs étages sont en ossature bois).

Par ailleurs, les matériaux biosourcés peuvent contribuer au développement économique du territoire dès lors qu’une filière locale est mise en place et structurée.

Le label « Bâtiment biosourcé » a été mis en place, en 2012, par les pouvoirs publics afin de valoriser l’utilisation des matériaux de construction biosourcés. La collectivité peut, à travers les réalisations faites sur son propre parc ainsi qu’à travers son action de formation (voir BA2), promouvoir efficacement les matériaux biosourcés pour réduire son empreinte écologique.